Terre Nash (Terri)

Colombie-Britannique, Canada

Après de brillantes études de littérature et de sociologie, Terre Nash devient la première détentrice d'une maîtrise en communications de l'Université Simon Fraser, à Vancouver.

Pendant ses études, Terre Nash commence à participer à des ateliers de cinéma et de vidéo. Elle agit aussi à titre d'assistante auprès de professeurs qui enseignent la socio-psychologie des communications. Puis, elle déménage à Montréal afin de poursuivre des études de doctorat à l'Université McGill, où elle rédigera une thèse intitulée Images of Women in NFB Films During World War II and the Postwar Years: 1939-1949. À la même époque, elle mène un projet de recherche d'un an au Allen Memorial of Psychiatry, sur le rôle que jouent les prédispositions des patients dans leur évaluation des événements médiatisés.

Fervente admiratrice des films de l'ONF, elle s'intéresse à ce que fait le Studio D, dès ses débuts, en 1975. À l'occasion de l'Année internationale de la Femme, elle scénarise, réalise et anime un petit film d'une minute, It's No Yolk, dans la série Just a Minute, produite par le Studio D. La même année, elle suit des ateliers de formation offerts par le Studio D, dans divers métiers du cinéma.

Pendant plusieurs années, elle travaillera comme pigiste à la scénarisation, à la recherche, à la réalisation et à l'animation. Puis, en 1983, elle signera la réalisation et le montage de son premier grand film, Si cette planète vous tient à coeur (If You Love This Planet), qui lui vaudra l'Oscar du meilleur court métrage documentaire.

En 1984, elle co-réalise avec Bonnie Sherr Klein Speaking Our Peace, un documentaire sur l'action pacifiste des femmes dans divers pays. De ce tournage, elle ramènera des carnets dont elle tirera trois courts portraits de femmes ainsi qu'un film d'une demi-heure, Russian Diary (1989). Tourné bien avant l'accession au pouvoir de Gorbatchev, ce documentaire traduit bien certaines tensions et contradictions de cette société, à l'aube de grands bouleversements.

En 1991, elle compose Mother Earth, un film sans parole de dix minutes, réalisé à partir de plans d'archives tirés de productions de l'ONF sur une période de cinquante ans.

Son dernier film, Who's Counting? Marilyn Waring on Sex, Lies & Global Economics, un long métrage documentaire, expose les idées de cette écrivaine et économiste politique néo-zélandaise.

En 1990, elle a fait l'objet d'une production de la CBC, If You Love Free Speech: An Unguided Tour to the Twilight Zone, réalisée par Pierre Leduc.

La filmographie de Terre Nash est inscrite dans la collection.

 

(Document issu de la page http://www.nfb.ca/f/rayonnement/terre_nash.html )